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Pas de fan-zone à Nancy pendant la Coupe du Monde au Qatar, les autres communes du département réfléchissent

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Alors que la mairie de Nancy a annoncé ce mardi ne pas souhaiter ouvrir de fan-zone pendant la prochaine Coupe du monde de foot au Qatar, d'autres communes du département sont en réflexion. Les questions climatiques et sociales s'opposent au maintien d'un événement populaire.

En 2018, les supporters s'étaient retrouvés au palais des sports de Gentilly à Nancy. En 2018, les supporters s'étaient retrouvés au palais des sports de Gentilly à Nancy.
En 2018, les supporters s'étaient retrouvés au palais des sports de Gentilly à Nancy. © Maxppp - Cédric Jacquot

Il y a 4 ans, les supporters nancéiens de l'équipe de France de foot s'étaient retrouvés au palais des sports de Gentilly pour célébrer la deuxième étoile. Mais désormais, à moins d'un mois du coup d'envoi de l'édition 2022 au Qatar, l'ambiance ne semble plus la même. Les appels au boycott se multiplient et la ville de Nancy a décidé ce lundi de suivre le mouvement en n'ouvrant aucune fan-zone pendant la compétition, du 20 novembre au 18 décembre. "En cette période de sobriété écologique, l'usage de stades climatisés durant cette Coupe du Monde apparaît en décalage avec les enjeux de transition écologique", explique-t-on à la mairie.

En inspirer d'autres ?

Une initiative qui pourrait donner des idées à la commune voisine de Vandœuvre-lès-Nancy. Le maire Stéphane Hablot n'a pas encore pris de décision sur la marche à suivre, mais il reconnait ce mardi que les arguments de son homologue nancéien font mouche. "Ces questions climatiques sont démontrées maintenant, elles interpellent, donc je comprends la mairie de Nancy. J'adore le football mais il faut que ça reste populaire, c'est-à-dire pour tous. La survie de la planète est également pour tous", décrit-il. 

Mais d'autres communes, même si elles n'organisent pas d'écran ou de fan-zone pendant les Mondiaux, n'auraient pas eu le même raisonnement. A Pont-à-Mousson par exemple, le maire Henry Lemoine est entièrement d'accord avec ces craintes, mais il estime qu'il est trop tard. "Je ne partage pas les pratiques du Satar, mais il fallait se poser la question à l'époque, quand on a fait le choix d'y aller. Aujourd'hui, il ne faut pas prendre, ni les sportifs, ni les fans en otage. Il faut leur permettre de voir leur sport favori", répond-il. 

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